Le coin du barbare philosophe.

Même si je peux faire demi-tour, je n'en assumerais pas les conséquences.
Après, oui j'ai progressé, sur bien des plans. Je n'ai pas de regrets et c'est déjà ça.

J'ai une question de plus assez essentielle à mes yeux. Quand vous vous sentez un peu mal, que ça déprime un peu dans votre tête et que vous remettez en cause votre existence. Vous aimez faire quoi ? Qu'est-ce que vous faites pour arranger votre état ? Ou quel évènement vous a sorti de cette léthargie.

Si ma déprime est pas trop forte, j'écoute, regarde ou mange. Ca c'est le premier niveau.
Si j'ai des problèmes plus sérieux comme un décès à me remettre ou une remise en cause comme toi peut-être de mon existence. J'aime beaucoup en parler, parler de mes problèmes et recueillir différents avis. Ca aide à soigné son mal car on se rend parfois compte que nous ne sommes pas seul à nous poser les même questions.
C'est une petites réponse Falg car j'ai pas mal de boulot, mais voilà ce qui m'arrive souvent de faire.

J'aime me plonger dans une activité qui me prend tout mon esprit jusqu'à être fatiguée, courir partout ou sortir quand dehors il fait glacé pour sentir les sensations de mon corp plutôt que celles de mon âme. Ressortir les vieux trucs entassé pour me souvenirs des moments où j'étais bien pour y revenir. En discuter avec des personnes qui ont su remonter la pente. Regarder des vidéos qui font rire comme Simons cat.

Mais surtout je me force à relativiser. Et je me dis que je ne serai que plus forte en surmontant cette passe et qu'une fois que ce sera surmonter je pourrais être fier de moi.

Mais si ça devient désespéré, je file chez un ami et je pleure sur son épaule. Et un gros calin ça fait du bien pour revenir à un niveau où l'on peut essayer d'aller vers le mieux soit même. Juste profiter d'agréable moment.

J'achète. Je suis super radin, et j'adore acheter des nouveaux trucs ! Ca va du paquet de clope au téléphone portable, en passant par les fringues. Mais je me lasse rapidement... enfin je me sens toujours bien après avoir acheté quelque chose...

Aussi il faut se dire que le temps est consolateur. Quand ça va pas, il faut attendre que ça aille mieux. Si après avoir attendu, ça va pas mieux : il faut se poser des questions... Mais généralement ça va mieux

Moi je sors. J'attend l’évènement le plus insolite qui soit. Celui qui, de part sa simple existence et possibilité fait tout s'envoler.

...je relativise et je dors, parce-que ça va toujours mieux après une bonne nuit de sommeil.

Quand je suis dans cet état, ça m'est tout relativement impossible de dormir...

Ca dépend du niveau de déprime, comme tout le monde dit. Mais si c'est suffisament violent pour que tu n'arrive pas à dormir, les solutions de "premier secours" mentaux en arriverons surement pas à bout.

Quand je suis dans cet état, je marche. Longtemps, partout. C'est le meilleur moyen que j'ai trouvé de réfléchir activement et sans se morfondre. Si possible avec un peu de musique, ça aide toujours.
J'évite d'en discuter trop avec des gens. C'est un peu idiot, mais plus j'en parle, plus je contamine mon monde avec ce problème. Si je veux arrêter de le voir, je le circonscis à ma personne, comme ça je peux penser à totalement autre chose quand je suis avec des amis qui ne sont pas impliqués.

Je sais pas pour toi, mais à travers toutes les réflexions des gens auxquels j'ai parlé, j'vois un truc qui ressort souvent : Occuper son cerveaux. Chacun sa méthode, tant que t'a aucun temps de flottement mou et racorni qui te laisse le loisir malsain de t'interroger sur ton toi-même de façon non décidée.

La vérité c'est qu'il faut trouver une occupation qui réussisse à ne laisser rien passer. La musique et la marche ça aide bien...Respirer le grand air, est, je l'avoue, une des méthodes les plus efficaces à mon goût.

Falg a écrit:

C'est vraiment étrange, ce sentiment. Se dire, c'est cool quand on le fait, mais quand on regarde, on ne voit pas à quoi ça a servi, à quoi ça sert, ni à quoi ça servira...

ça a servi à partir du moment où tu as considéré que c'était cool de le faire. Nul besoin de raison concrète à tout acte, personnellement je suis incapable de vivre sans être "à fond" sur quelque chose, et ça peut-être tout ou n'importe quoi, un film, un livre, un groupe de musique, une émission, le JT, un jeu vidéo, une personne, une idée, des vêtements, un sujet scientifique, la philo, le dessin, le besoin de courir, une envie (genre de ménage, et où je range absolument toute la maison, ou une envie de peindre, d'apprendre le morse, le langage des signes etc.), j'ai besoin sans arrêts de changements et c'est pour ça que je change souvent de place ce qu'il y a dans ma chambre, et quand après une semaine ou deux je me lasse de quelque chose bam, je pars sur autre chose et j'y consacre aussi une ou deux semaines, puis je pars sur autre chose et ainsi de suite, mais chaque chose est quelque chose qui peut "resurgir" à n'importe quel moment, c'est aussi pour ça que je suis rarement déprimée, parce que quand on est à fond sur quelque chose, il n'y a qu'à la fin qu'on puisse se dire "mais ça a servi à quoi", et cette question ne me vient pas à l'esprit parce que je suis passée à autre chose.

Mais je déprime très rarement sur moi-même ou à propos de moi, c'est plutôt quand je vois l'état du monde que ça me fait arriver à l'état de déprime, parce que je me gère bien et je me remets en question tout les jours, donc j'vois pas trop comment ça pourrait "déborder" et me faire déprimer puisque c'est mon quotidien depuis mes 5 ans et que j'le vis parfaitement bien.

Ah mon tour de poser un petit question !

Est-ce que lorsque nous arrivons à un certain point dans une situation, de tel sorte que rien n'est plus à faire, qu'il nous faut juste lacher prise, est-ce vraiment le cas, ou y a-t-il toujours une chance d'améliorer la situation avec toute notre bonne volonté ?

Moi je suis d'avis que oui. Il existe toujours des situations ou plus rien n'est à faire. Par exemple des mensonges qui se contredisent, peu importe l'état physique ou sentimental dans lequel on prétend être, au bout de 4 mensonges qui se contredisent et qu'on ne peut absolument pas tourner l'histoire de sorte à ce que tout concorde, tout le monde sait qu'on à menti, et on ne peut plus rien y faire.

Alors on peut dire "si avec la variété de vocabulaire de la langue française on peut toujours retourner une histoire pour que n'importe quoi qu'on aie dit avant se vérifie" (pour reprendre l'exemple du mensonge)

Mais je pense personnellement que de même qu'une équation en mathématiques peut avoir aucune solution, un problème peut n'en avoir aucune également. (Les maths reflètent parfaitement la vie puisqu'ils sont la vie... LDN ne va pas me contre dire car je pense que c'est exactement son point de vue !)

Après on peut aussi se sortir de situations périlleuses en déployant d'énormes efforts mais souvent au final, lâcher prise entraine de moins grave conséquences que premièrement le "et si tout finit par me retomber dessus ça sera pire" et deuxièmement le "tout ça pour ça"...

Haha, curieusement j'ai toujours cru aux maths pour ça, bien que je ne les pratique plus maintenant.
Mais est-il possible qu'il y a un changement de facteur qui reme en cause l'équation dans ce cas là ?

Si tu n'es pas sur de la réponse à ton équation, tu reprends tous depuis le début, tu refais ta démonstration depuis la première étape jusqu'à la conclusion....

Les maths c'est la vie !

Mais pour en revenir à la question...la bonne volonté ne peut rien contre la mauvaise volonté. De plus, une situation envenimée n'est pas une situation dans laquelle on doit rester, on ne doit pas essayer de l'améliorer, mais essayer de s'en sortir, c'est par moment la même chose, par moment différent...

Après aussi, tu n'es pas obligée de lâcher prise car la chute peut être très douloureuse (a moins que tu ai un parachute) mieux vaux redescendre petit à petit, mais ça aussi ça dépend...

Merchi pour vos conseils. ^^ Ça m'aide beaucoup. (toute vos réponse se terminent par des points de suspension XD)

Que signifient réellement les points de suspension ? Marquent il l'incertitude, ou suggèrent-ils un sous entendu ? Pour moi, c'est surtout une façon de paraître moins prétentieux. Une affirmation posée avec un point prend plus d'ampleur qu'une avec des points de suspension...

Les points de suspension signifient que ce n'est pas fini. Donc notre avis n'est pas une fin en soit, c'est juste un avis probablement aussi valable qu'un autre !

... pour ma part c'est juste que j'en met partout... ^^" ...

... ... pareil... ...

Mais supposer qu'un fait arrive sans raison plus profonde, n'est-ce pas un peu nier la raison d'être même de la philosophie ? :p

J'ai du mal à comprendre ce que tu veux dire. Car ça n'a pas de rapport avec les quelques messages au dessus. =o

C'est peut être fait exprès =O (je sais pas quand je comprend pas je prend au second degrés.... et parfois même quand je comprend)