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 Les zoulipos du fofo!!!

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Le dragon noir
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MessageSujet: Les zoulipos du fofo!!!   Les zoulipos du fofo!!! EmptySam 17 Mar - 9:36

Spoiler:

Si vous vous demandez comment je peux rester dans cette situation, pour quelles raisons j'ai fait abnégation de tout mes principes pour cette personne... je vous dirais que je ne sais pas.
Pour moi le destin est comme une succession de petits wagonnets passant à toute vitesse. Moi, je monte dans celui qui se présente devant moi sans trop me poser de question. Je suis le genre de personnes qui subit.
J'avais quand même réussi à devenir mannequin, j'allais de pays en pays à la demande de photographes ou de créateurs. Des États-Unis à la Chine, de la Chine à l'Arabie, il n'y avait que quelques pays qui m'étaient encore inconnus. J'en avais fait la liste afin de les visiter car bien que modèle prétentieux, je n'en aimait pas moins la nature.
Cependant, tous ces projets se sont envolés ce fameux jour.

J'étais en vacances incognito dans le sud de la France, sous couvert de congés maladie et j'avais bronzé toute la journée sur la plage ensoleillée de l'océan Atlantique. Le soir j'avais réussi à fausser compagnie à mon garde du corps personnel pour me promener un peu dans la ville.
Au fur et à mesure que je marchais, j'avais remarqué qu'une voiture noire au vitres teintées me suivait de loin. Elle roulait lentement malgré les vociférations des klaxons derrière elle. Je m'étais assis en terrasse d'un bar pour voir ce qu'elle ferait. Je m'attendais, par exemple, à ce qu'elle se gare et attende, ou alors qu'elle fasse mine de continuer à rouler. Mais au lieu de cela, deux hommes en costard blanc étaient sorti de la voiture et étaient venu vers moi.

A ce moment là, ils m'ont appelé par mon nom et mon prénom, en tant que personne naïve j'ai demandé ce qu'ils me voulaient, confirmant de cette manière que j'étais bel et bien la personne qu'ils cherchaient. J'ai entraperçu quelque chose de cylindrique et métallique et l'ai sentit se poser sur ma nuque.
« Suivez-nous sans faire d'histoire, a alors ordonné silencieusement l'homme qui tenait le pistolet. »
J'ai voulu protester, mais le déclic du chien m'a enlevé toute envie de m’enfuir. Les deux kidnappeurs m'ont attrapé avec célérité et sans délicatesse puis m'ont jeté dans le véhicule. Dans un gros ronflement de moteur ils ont démarré. Un peu sonné par les événement j'ai mis du temps à lever la tête.
Devant moi se tenait un bellâtre au cheveux bouclés et bruns, le teint légèrement bronzé. Il portait, tout comme ses sbires qui m'avaient attaqués, un costume blanc qui lui allait à merveille.
J'étais comme absorbé par son image.
« Johan Chage, demanda-t-il avec une voix de baryton, je suis heureux de vous avoir enfin trouvé. »
Je repris un peu conscience de l'endroit où j'étais. L'arrière de la voiture était assez spacieux, l'homme se trouvait assis sur une banquette au fond et j'étais à quatre patte sur un sol en mouvement. Reprenant quelque peu ma fierté de mannequin et tout en essayant de prendre une position plus élégante je l'apostropha :
« Vous êtes ? »
Il actionna une manivelle qui fit tomber un rideau entre les conducteurs et la partie de la voiture ou nous étions. Il se leva de son siège s'accroupit en face de moi et ce avec grasse, malgré les brusques mouvements que faisait le véhicule en tournant dans le labyrinthe des rues. Il prit mon visage entre son pouce et son index et me regarda avec avidité.
« Qui je suis ne vous importe que peu. Ce que vous devez savoir, c'est que maintenant vous m'appartenez. »
J'aurais du être pris de frayeur en entendant ses paroles, j'aurais peut-être au moins du me débattre... Mais je n'ai rien fait de tout ça, il avait prononcé ces mots avec autant de douceur que des caresses intimes, et son souffle chaud sur mon visage ne faisait qu'augmenté mon excitation. Ce qui aurait alors du passer pour un viol fut pour moi un moment merveilleux, comme une régénération.

Vous devez vous demander comment ça s'est passé avec l'agence. L'homme m'a en quelque sorte acheté. C'est un riche homme qui profite de son argent pour satisfaire ses idées perverses. Depuis il prend soin de moi, qui n'ai plus que pour seul vêtement un collier de chien qu'il prend plaisir à attacher à une chaîne pour me « promener ».
Mais comme je vous ai dit : je suis de ceux qui subissent...
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Falg
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MessageSujet: Re: Les zoulipos du fofo!!!   Les zoulipos du fofo!!! EmptySam 17 Mar - 10:15

Alfred se leva, le ronflement régulier d'un véhicule à l'arrêt sous sa fenêtre le dérangeait. Déjà qu'il manquait de sommeil en temps normal, si en plus on le réveillait. Enfin...à présent qu'il était debout, pas question de se remettre au lit. Il chercha un instant du regard une tasse dans le tas de vaisselle abandonné et il la sortit avec le plus grand soin pour éviter que la structure en équilibre précaire ne se répande sur le sol.
Il mit en route sa cafetière après avoir lavé ladite tasse et le déclic de cette machine améliora largement son humeur. Tout en laissant ses pensées vagabonder sur le labyrinthe de ses circonvolutions corticales, il alluma son PC. Assis devant, les bras balant il regarda la mise en route jusqu'à l'écran sur lequel s'affiche le panneau de choix d'utilisateur. Avec une certaine nonchalence, il amena sa main droite sur la souris pour cliquer sur le seul profil disponible : le sien.
Une visite rapide sur internet lui permit de consulter ses mails. "Get a nine inches cock" "Régénération de la beauté" "Enlarge your cucumber" "Mireille vous révèle votre destin" "SNCF- prix réduits pour les fêtes". Cinq messages essentiels à la survie de tout internaute, Al pesta vertement contre la publicité et se retourna pour prendre la cafetière et verser dans sa tasse le liquide noir qui servirait à le tenir éveiller. Il prit ensuite un bol de céréales et ajouta encore des éléments à la tour de vaisselle à côté de l'évier.
Les clefs tintèrent dans toute la cage d'escalier ainsi que ses pas lorqu'il descendit les deux petits étages qui le séparait de la rue.
Encore une journée ensoleillée, une bonne dose de travail. Chaque wagonnet de son petit train faisant le tour du centre ville serait rempli de bons à rien, de touristes et de pecnauds heureux de se faire plumer. Tput à ses pensées, le "cheminot" acheta par réflexes le journal au kiosque juste en face de "la petite gare" comme l'appelait tout le personnel. "Tentative de viol" ornait la première page en gros titre, Al fronça ses sourcils brousailleux et déposa ses affaires sur le capot cylindrique du train afin de répondre à un appel de la nature pour le moins urgent, histoire de commencer la journée dans la bonne humeur.

Première fournée ! L'Arabie en personne s'invitait dans le train ce matin. Et toujours cette putain de manivelle en plein milieu du tableau de bord. Il y avait encore une fois bloqué un pan de son pantalon, il suffisait de balancer la jambe de gauche à droite pendant un moment...Virage à droite, passage dans une petite rue puis...BOUM !!
Les tympans vrillés, Alfred se relève couvert de débris de ce qui devait auparavant être des corps et un train. Qu'est-ce qui s'est passé ? Il voit des gens qui crient qui courent, mais aucun son ne sort de leur bouche. Après s'être épousseté, Al voit un corps encore mobile. Il s'y dirige avec toute la grâce et la célérité possible dans ce genre de situation et tente d'aider ce vieil homme. Quel sbire maléfique a pu faire cela ? Quelle organisation ? Comment des personnes peuvent-elles avoir une telle abnégation pour une cause inconnue de leurs victimes ?
Pris d'un élan poète, tout en aidant les pompiers à mettre les corps sur des civières, Al pense : Ce soir sur la jetée des cendres seront versées.
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Lazy Wiggin
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MessageSujet: Re: Les zoulipos du fofo!!!   Les zoulipos du fofo!!! EmptyDim 18 Mar - 15:15

C’était le lendemain de la disparition de Marlène, en un début d’après-midi ensoleillé. Ils étaient deux : un vieux crapaud à rouflaquettes et une peau de zob en gabardine. Ça se voyait comme le nez au milieu de la figure, en trois mots : Flics en civil.
J’étais assis devant la fenêtre en train d’écrire mais je n’avais pu me concentrer d’avantage en les voyant tournoyer sous le porche, semblant hésiter. J’observais leur mimique.
Après leur regard ahuri sur les colonnes cylindriques situées devant chez moi (j’avais voulu donné un air de Parthénon à ma demeure, sauf qu’en p’tite campagne le marginalisme ça passait mal avec les voisins), ils ont cédés et se sont approchés du paillasson.
Toc-toc de pure forme contre la porte.
-Yakelkin ? À gueulé le vieux crapaud. J’entendis le déclic de la serrure.
J’abandonna mon crayon et me dirigea vers l’entrée, résigné.
-Nous cherchons m’sieur Patrick Belloni, votre voisin. ‘Savez pas où on peut le trouver ?
- Et qu’est-ce que vous lui voulez au juste ?
J’avais demandé ça crânement, d’un ton détaché, comme je l’avais toujours vu faire à la télé. Mais il avait dû voir tout les feuilletons, le crapaud. Il a sorti illico sa carte tricolore et me l’a coincée sous le menton en hurlant :
-PO-POLICE !
Mais mon sourire en coin n’a pas du lui faire plaisir. Il a rengainé sa carte avec célérité et prit l’air du mec roublard. Mais ses genoux tremblaient tellement que je me suis demandé quand est-ce qu’il allait enfin se pisser dessus.
-Faudrait pas nous zozo-bliger à chercher, faut être coco-cocopérant…
Il semblait tellement plus paniqué que moi, ce pauvre gars ! Même son sbire en gabardine avait émit un ronflement sourd, sûrement voulant dire quelque chose du genre « quelle tâche, vivement qu‘il prenne sa retraite, que je sois enfin débarrassé de cet abruti » . Enfin ça, c'était ma traduction.
Il finit par sortir une photo noir et blanc d’une jeune femme, ma fameuse Marlène, et me questionna dessus.
J’ai fait une moue très vague et un truc avec la bouche et les épaules en signe de négation. Mais le crapaud commençait à s’exciter comme une puce.
J’ai donc finit par daigner répondre approximativement à sa question.
- Je ne fréquente personne ici, je ne sors jamais alors…
Alors quoi …? Alors rien ! Il y eu un moment de silence… Explosif… C’était genre le pont de la rivière Kwaï avant l’arrivée du wagonnet, genre le silence du peuple lors de l’abnégation de Jésus pour leur salut.
Le vieux crapaud me regarda droit dans les mirettes, 5 secondes, 10 secondes, 15... Puis se remit à se tortiller comme un ver et a bafouillé quelques mots.
Heureusement, parce que je commençais sérieusement à m’ennuyer, il finit par simplement inspecter la pièce et parti avec son acolyte. Mais je me doutais bien qu’ils allaient finir par re-pointer leur nez. Je décida donc, en bon citoyen, d’aller chopper la manivelle des volets roulants et d’enfermer cette pièce dans le noir. Au moins, la prochaine fois, ils n’oseront peut-être pas pointer leur sale nez à ma porte, si ils pensent que je suis parti.

La Marlène disparue, je la connaissais. Du moins, cou-ci cou-ça. C’était un joli brin de fille habillé avec soin et élégance que j’avais croisé un soir dans un bistro. À sa tenue j’ai eu peur d’être tombé sur une de ces femmes coincée ou mariée mais il s’est avéré qu’elle était d’agréable compagnie et parfaitement célibataire. Et comble du bonheur elle ne tenait pas l’alcool et je ne vous dis pas le résultat, 30 min après. Complètement bourrée j’ai du l’écouter déblatérer toutes ces atrocités sur la nature humaine avec désarroi. En fait je crois qu’elle insultait surtout son patron. Ça n’avait rien de personnel, mais j’avais surtout envi de la mettre au pieu, alors ce qu’elle disait vous savez, j’en avais rien à cirer. Par chance elle n’attendait pas de réponse, tout était rhétorique, dans le meilleurs des cas je souriais et elle qualifiait que j’étais d’accord avec elle. Je pensais surtout à ma récompense finale et au bout d‘un moment j‘obtins ce que je voulais et elle m‘accompagna chez moi. Puis plus tard, la nuit étant déjà bien entamée, elle a voulu partir. J’ai proposé de la ramené mais elle m’avait rétorqué qu’elle n’habitait pas loin et qu’elle pouvait sans problème marcher. Moi j’étais crevé, j’avais tiré mon coup : je n’ai pas insisté. Elle est donc rentrée seule, et là fût son erreur.

Après deux, trois jours de recherches, les Policiers Crapaud et Peau de Zob avaient fini par mener à bien leur boulot. J’ai eu d’la chance, j’étais là quand ils ont découvert Marlène. Le coupable, mon fameux voisin Belloni, l’avait balancée par la jetée, comme ça, sans ménagement, le foie et les intestins à l‘air. Son corps était couvert d’éraflures lavées par le sel. Sa peau moite et blafarde me donnait envi de vomir. Elle n’avait plus rien à voir avec la beauté d’antan qu‘elle était, la Marlène. J’appris par la suite d’autres petits détails : paraitrait que tout ça c’était parti d’un viol ! Il avait tenté un fusionnement qu’elle n’avait pas voulut. C’est qu’elle avait du caractère la Marlène, elle ne s’était pas laissée faire ! Sauf qu’au final elle l’a payé de sa vie. Entre mon cul et ma vie, je sais où est ma priorité. Je suppose que parfois il ne faut pas trop s’obstiner… Mais allez dire ça à la Marlène, trop de fierté j’vous dit. Son destin avait été tristement scellé.

Ce monsieur Belloni, un voisin presque charmant, avait une femme et deux enfants. Sans même le fréquenter réellement je le connaissais par cœur, dans les petits villages on connait vite toutes les infos et tout les ragots. Je l’avais tout de suite apprécié pour son air à la Lawrence d’Arabie. Il avait ce petit éclair de révolte dans les yeux, je m’étais dit qu’un soir lui et moi on aurait pu refaire le monde autour d’une bonne bière, avec un bon cigare au bec. Mais il s’est révolté sans moi et va finir en taule. C’était tragique pour sa famille, cet homme qui semblait avoir une vie heureuse s’était finalement perdu dans le labyrinthe de sa vie et avait finit dans un cul de sac, un vrai. Malheureusement, vu son minois, il sera plus un Albin qu’un Claude dans une prison. Et pour un violeur, il subira la sentence de l’arroseur arrosé.

Quant à moi, je venais de comprendre que j’avais couché avec une femme un soir et qu’elle était morte quelques heures après. Forcément je me disais « et si je l’avais raccompagnée, que ce serait-il passé ? ». Ça tournait dans ma tête. Mais une nouvelle vie commençait et je ne me morfondrai pas en « et si ». Telle une régénération divine, mon esprit a été illuminé. Je n’ai pas été « sauvé » ou une bêtise du genre, mais aujourd’hui, après avoir vu une vie se terminer et une autre foutue en l’air, j’apprécie doublement la mienne pour la première fois.
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Gorka
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MessageSujet: Re: Les zoulipos du fofo!!!   Les zoulipos du fofo!!! EmptyLun 19 Mar - 6:48

Le train fendait la morne plaine sèche qu'il traversait depuis des jours. Rien ici ne se trouvait que sable et galets, buissons rabougris et arbres tués par la chaleur de plomb du soleil de midi. La fumée de la locomotive tranchait dans l'azur du ciel dénué de nuage où seul quelques vautours planaient paresseusement, attendant de trouver une proie à se mettre sous la dent. Le métal de la voie ferrée tranchait dans l'étendue de nature austère qui s'étirait à perte de vue. Le bruissement des roues sur les rails et l'action des moteurs cylindriques qui tiraient le train troublait la tranquillité du vide de cette plaine aride, l'endroit le plus inhospitalier au nord du Rio Grande. Les wagons s'entrechoquaient, comme apeurés à l'idée de pénétrer dans une terre hostile.
Dans un de ces petits wagonnets, un homme était assis. Un poncho rendu gris par la poussière de chemins jeté sur les épaules, un large Fedora noir sur la tête cachant à moitié son visage, il était le genre d'homme qu'un seul regard rangeait directement dans la catégorie de cow-boy et de scélérat. Le port de deux revolvers argentés ajoutait beaucoup à cette hypothèse. Un ronflement grave émanât du chapeau. Apparemment, l'homme c'était endormi, épuisé par la dureté de la route et la longueur du trajet.

A l'avant de la locomotive, le machiniste regardait passer la grande plaine ensoleillée, plus vide que les grands déserts d’Arabie. Pas loin sur sa droite, le Rio Grande s'étendait paresseusement, encoche géante dans la terre aride. Il regarda la route, vérifiant la vitesse et la trajectoire. Un reflet au milieu de la voie, des grandes silhouettes à contre jours. Des gens bloquaient les rails. Prudent, le conducteur ralenti. Le train s'arrêta à hauteur des silhouettes que l'on pouvait maintenant reconnaitre. Ils étaient huit, dont deux montés sur des chevaux des plaines fins et rapides. Un des hommes se dirigea vers la locomotive, sauta et monta à côté du machiniste. Celui-ci sentit un contact froid sur sa tempe. Le déclic caractéristique du revolver résonna à ses oreilles.

"Où est Phil Kobal ?"
"P-p-p-premier w-w-wagon M'sieur"

Le revolver se retira. Les mains en l'air et toujours immobile, le machiniste vit les six hommes à pied tourner la manivelle et entrer dans le premier des wagons. Apparemment, ce Phil Kobal allait passer un sale quart d'heure.

Dans le wagon, l'agitation régnait. Il faut dire que voir débarquer six hommes armé n'aide que peu à garder son calme. Les mercenaires avançaient, indifférent à l'agitation qu'ils provoquaient. Le premier d'entre eux s'arrêta devant l'homme au poncho sale, qui s'était arrêté de ronfler. L'air sinistre, il commença à parler.

"Phil Kobal, en vertu des pouvoirs qui me sont conférés, je vous arrête pour meurtre, assassinat et tentatives de viol multiple avec récidive. Veuillez-vous rendre sans opposer de résistance. Vous allez sûrement être pendu à la prochaine station, et ça soulagera la population. N’y voyez rien de personnel, j'aime juste faire mon travail avec zèle et abnégation." finit-il, un petit sourire sur les lèvres.

Il n'y eut qu'une seule réponse. La détonation sèche du revolver retentit à travers le poncho. Un trou apparu dans celui-ci, les bords brulés par la chaleur de la balle. Et dans la tête du chasseur de prime, un trou apparu aussi. Il tomba à la renverse. Sa tête heurta le parquet. Du sang commença à couler. Le silence se fit. Puis la panique débuta.

Phil se jeta derrière le siège alors que des impacts apparaissaient là où il se trouvait encore quelques secondes auparavant. Dégageant un couple de civil, il se mit à couvert, tirant par-dessus le siège sur les hommes, bloqués en file au milieu du wagon. Un cri retentit. Touché. Les autres bandits se jetèrent sur les côtés, continuant à tirer. Une balle lui effleura les côtes, déchirant sa chemise et le faisant saigner légèrement. Dans sa barbe de trois jours, Phil Kobal jura. Le destin prenait foutrement bien soin de lui. Il fallait qu'il se sorte de cette putain de galère. Continuant à tirer, il avisa la fenêtre juste à côté de lui. Il changea son angle de tir quelques secondes et brisa la fenêtre avec célérité. Son premier pistolet était vide et ses adversaires avaient le même problème. Voyant une fenêtre d'action s'ouvrir, il se jeta par la fenêtre pendant que les sbires du shérif rechargeaient. Roulant sur la terre battue par les vents, il réussit à atterrir sans se blesser, et commença à courir. Il fonça vers la seule chose qui pouvait représenter un échappatoire : Le fleuve Rio Grande.
Perdu dans le labyrinthe de banquette et de siège, repoussés par la foule affolé, les hommes étaient bloqués dans le train. Mais les deux bandits à cheval, prévenu par les bruits, foncèrent dans sa direction. Courant comme un forcené, il essayait d'atteindre la jetée avant que les bandits ne l’atteignent. Mais cela semblait passablement impossible.

Atteignant un léger ravin près du fleuve, il descendit la butte en glissant. Arrivé en bas de la formation rocheuse, il se retourna. Sortant ses deux revolvers, il ajusta les cavaliers. La surprise se lit dans leur visage au moment où les détonations retentirent. La même expression resta gravée dans leur visage quand ils tombèrent de cheval. Sans attendre de voir les corps tomber à terre, Phil se remit à courir. Il entra dans la cabane de pécheur sui bordait la jetée. Cherchant dans les sacoches de l'homme absent, il trouva des plantes connus pour leur capacité d'aide à la régénération. Les fourrant dans sa sacoche, il ressortit de la cabane, attendant le bac qui ne devrait plus tarder.
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MessageSujet: Re: Les zoulipos du fofo!!!   Les zoulipos du fofo!!! EmptyMer 21 Mar - 3:07

Des fois je sais plus quoi faire. Mais je continue à suivre mon petit trajet personnel. 'Faut croire que c'est mon destin, de m'en foutre, de pas m'impliquer.
Pourtant j'ai des idées, je suis ce qu'il se passe. Mais j'ai pas la force, pas le temps.
Le labyrinthe qu'est ma vie me semble infini. Que faire, ou aller ? Je prends soin de faire des choses qui, a long terme, me semblent dérisoires. Et en meme temps, les profits que je devrais anticiper, je les laisse aux oubliettes. J'ai l'impression d'etre le petit wagonnet, tout au bout du train, qui traine, qui grince. Je suis qu'un sbire de la société, couvert de honte, et qui continue cependant à travailler, faisant abnégation de toute réflexion sur un meilleur mode de vie. Je suis assis, mais ça bourdonne autour de moi, un ronflement continu d'informations que je m'éfforce d'assimiler. En fait, les médias, c'est comme une manivelle. Un vieux bout de métal cylindrique, que tu actionne ; puis, après un leger déclic, le flot des péripéties quotidiennes du genre humain t'envahit, jusqu'à ce que tu t'y noie.
Un matin, j'ai trouvé « la jetée ». La jetée, c'est un monde à part. Tous les jours, je cours avec la célérité d'un fou furieux jusqu'au port abandonné près de chez moi, en Arabie. Et je contemple la Mer Rouge, et puis le paysage ensoleillé qui s'offre à moi. C'est comme une régénération. Là bas, nul viol de ma pensée, la nature reste intacte, et les dégats qu'y a causé l'humain pourrissent a force de temps, d'eau et de vent.
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MessageSujet: Re: Les zoulipos du fofo!!!   Les zoulipos du fofo!!! EmptyVen 13 Avr - 5:59

A neuf heures, la salle du théatre des Variétés était encore vide. Quelques personnes, au balcon et à l'orchestre, attendaient, perdues parmis les fauteuils de velours-grenat, dans le petit jour du lustre à demi-feux. J'étais assise, prête à assister à une magnifique représentation, mais aussi pour la première fois, à y jouer ! Depuis mes seize ans que j'étais soubrette dans cette caravane, et après six années de dur labeur, je me voyais enfin récompensée. Certes par un second rôle, mais au moins cette fois-ci serais-je plus que simple spectatrice.
Les chaînes qui enserraient mes poignets, bien que ce fussent des accessoires, me semblaient peser une tonne. L'effet du trac et de l'attente, perceptible sur toutes les personnes de la troupe. Certains vérifiaient sans cesse leurs costumes tandis que d'autres révisaient les passages difficiles. De plus, nous étions tous anxieux à l'idée que notre pièce soit rejetée. Si les féministes le prenaient au premier degré et que les machistes comprenaient le second degré et qu'ensuite les deux s'en offusquaient, ils seraient la risée de tous les théatres.
Mon rôle était celui d'une jeune femme accusée d'avoir voulu pénétrer entre les murs de l'Université de l'Invisible où on plaçait en gros la femme dans la même catégorie que le papier peint ou les instruments de musique : intéressante par certains cotés, assurément un élément petit mais important des fondements de la civilisation, mais, à bien y réfléchir, pas essentielle. Tout le comique se basait sur l'autodérision d'un tel système. Heureusement pour nous, la pièce fut un succès, et mon ardeur à jouer mon rôle me valut les grands titres dans les journaux "Une nouvelle étoile monte sur scène". La majorité des journalistes s'avouèrent touchés par la scène où mon personnage portait le deuil de sa famille punie par sa faute. Un journaliste avoua même dans ses lignes : "Ses premiers pas sur la scène ne sont pas convaincant. Mais la couleur du deuil va si bien à ses yeux chagrins que tout le monde dit : "La beauté devrait être brune"."
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MessageSujet: Re: Les zoulipos du fofo!!!   Les zoulipos du fofo!!! EmptyLun 27 Aoû - 7:12

Edgard se remit à vomir par dessus la balustrade pour la 3ème fois en 10 minutes. Il détestait le bateau, pendant les 3 derniers jours il avait tout essayé pour ne pas avoir à monter dedans. Pourtant, il était obligé de resté là, à contempler la côte s’éloigner à quinze kilomètre. Il avait 24 ans et avait été emmené malgré lui par ses parents pour rencontrer sa future épouse de l'autre coté de l'océan.
Une fois son maigre repas rendu à l'eau il voulut retourner à l'intérieur, un haut le cœur le remmena dare-dare en arrière. Peu de temps après il entendit des pas précipités à 6 mètres derrière lui, une tête blonde apparut à sa gauche, se pencha et dégobilla à son tour.
« Bien joué ! Lança Edgard pour lancer la conversation. »
La tête blonde appartenant à un homme pas moins âgé que lui se tourna dans sa direction, a la vue du reste de l'ancien repas au coin de ses lèvres, Edgard lui tendit un mouchoir. L'homme qui semblait le fixer sans vraiment le voir ne tourna pas les yeux vers le mouchoir.
« Mouchoir ? Fit-il en le secouant 15 secondes plus tard devant son nez. »
Le blond sembla comprendre et après avoir bougé sa main à droite et à gauche attrapa le mouchoir. Il s'essuya soigneusement la bouche, puis sortit une brosse à dent et un tube de dentifrice de son veston. Il en versa une noisette de 10 mm de diamètre sur sa brosse puis tout en commençant à se brosser les dents tendit le tube dans la direction ou se trouvait approximativement Edgard.
« Dentifriche ? 
-Oui merci. »
Il attrapa le tube, et après avoir sortit à son tour une brosse à dent de son gilet il se mit à se nettoyer les dents. Au bout des 3 minutes réglementaires de brossage, l'homme au dentifrice sortit une bouteille d'eau de la poche de son pantalon, il en versa dans sa bouche, rinça et cracha dans l'eau. Il se nettoya la bouche avec un savon sortit de l'intérieur de sa chemise et rinça. Il tendit ensuite ses biens à Edgards qui les accepta de bon cœur. Une fois qu'il eu fait le même tsoin tsoin il les lui rendit.
« Merci, dit-il, puis en tendant la main, Edgard. »
Le blond n'attrapa pas la main.
« Pas Edgard, moi c'est Patrick. »
Il tendit la main à une 20aine de centimètre de la première main tendue. Le jeune homme l'attrapa en comprenant enfin que son interlocuteur n'y voyait peut être pas très bien.
« C'est moi Edgard. »
Le visage de Patrick sembla s'illuminer !
« Je suis aveugle. »
C'était donc pour ça ! Edgard proposa donc à Patrick de le remmener à sa chambre. Ils rentrèrent dans le wagon alors que la locomotive faisait un Tun-TUUUUUN sonore. La chambre de l'aveugle blond était en faite voisine de celle d'Edgard et ses parents. C'était la n°4. Voyageant en 1ère classe celle-ci était vide. Ils s'assirent sur une des couchettes et se mirent à discuter.
« Vous faites le voyage pour quoi ? Demanda Patrick.
- Je vais rencontrer ma 4eme fiancée, soupira Edgard.
- Ça n'a pas l'air de vous motiver, remarqua l'aveugle.
- Je suis gay gay gay, annonça le jeune homme. »
Il aurait cru que le blond serait écœuré, pourtant celui-ci lui prit la main. Puis sans prévenir l'embrassa 1 fois, 2 fois, 3 fois. Le goût du dentifrice parut exquis. Même si il ne le connaissait pas Edgard lui rendit son baiser, après tout cela serait sûrement sa dernière relation sexuelle avant longtemps. Patrick le plaqua contre le lit et de son pieds verrouilla la porte. Il lui fit l'amour au rythme du train et soudain, il se transforma en T-rex et mangea Edgard.
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MessageSujet: Re: Les zoulipos du fofo!!!   Les zoulipos du fofo!!! EmptyLun 27 Aoû - 8:42

Ce texte peut choquer la sensibilité des plus jeunes. Les mineurs qui liront ceci en endosseront toutes les responsabilités.


7 heures 20 minutes 27 secondes et 65 centièmes. 1520 kilomètres parcourus. 1520 ? Son compteur devait avoir un petit problème, une chose un rien...bizarre. Il appuya sur le champignon qui lâcha un "aïe" sous la brutalité du coup de pompe.
"Tais-toi et accélère"
"Oui, maitre"
Déjà que le compteur lui faisait des siennes, si en plus le champignon n'obéissait plus ! La jauge d'essence s'approchait du 1/2. Il venait de faire le plein il y a à peine trente minutes ! Enfin du moins c'est ce que l'horloge indiquait, vu qu'il avait fait le plein lorsqu'elle affichait "7 : 40" et qu'il avait ensuite roulé jusqu'à maintenant (soit "7 : 59").
"Qu'est ce que tu bouffes, toi !" lança-t-il à la voiture
"J'ai faim, c'est pas ma faute."
"Tais-toi et bouffe du bitume ! Vas-y molo sur l'essence"
La voiture s'appliqua alors à manger la route, l'asphalte, grain par grain, entrait dans sa bouche et formait ensuite un nuage de fumée noire à la sortie du pot d'échappement. Ce régime sans complexe de carbone bitumineux liquide ne tarda pas à la ralentir à cause d'une douleur de moteur. Teuf-teuf-teuf...
Pestant ouvertement contre l'incapacité du champignon à motiver le moteur pour faire manger la voiture qui à son tour ne savait pas faire tourner le compteur ou mentait ouvertement sur ses performances, le chauffeur vit passer à côté de lui un bolide rouge avalant avec avidité la ligne noire goudronnée qui servait de route.
La voiture, ne pouvant se retenir plus longtemps, prit son élan, surprenant le chauffeur, le champignon et tous les assistants techniques. La vitesse monta jusqu'au 220 et l'aiguille (chauffée au rouge et super excitée) tremblait ostensiblement en lâchant des petits gémissements tandis qu'elle faisait un tour sur elle-même pour atteindre une vitesse même pas marqué sur le compteur qui se trouvait à la place du 0. Dans tous les cas, cette vitesse était ostensiblement orgasmique, du moins, pour l'aiguille.
La voiture culbuta dans le pot d'échappement de la magnifique Cadillac rouge devant. Elle lui fit du suce-roue jusqu'à ce que les deux voitures ruent dans le fossé.
Le conducteur ouvrit son parachute et débarqua sur son yacht, il avait prévu une soirée pour 21h. Mais il la retarderait pour 21h15 vu qu'il se trouvait 25°N et 35°O. En attendant, il prit son mal en patience et commanda à whisky à sa plantureuse serveuse. Prenant le verre il alla dans le salon derrière des vitres teintées, prit place dans un fauteuil Henri IV et demanda à la serveuse de s'approcher. Relevant une mèche derrière son oreille, la propriétaire du yacht prit la serveuse par la taille et passa sa main sous son chemisier, la remontant tendrement vers l'attache du soutien-gorge (probablement 85C). Pendant ce temps, la jeune fille, serviable (comme son métier l'exige) avait commencé à déboutonner on haut tout en embrassant fougueusement la propriétaire. Le fauteuil était confortable, un bon Henri IV comme on en fait plus, et son côté moelleux rendait les mouvements de jambes excités de la propriétaire soyeux, accompagnés d'un doux bruit. La serveuse, à présent débarrassée de tout vêtement, entrepris d'enlever la culotte de son amante (taille 38), et lécha l'entrejambe déjà humide de l'autre femme qui se cabra en arrière faisant grincer le fauteuil. Elle lâcha un soupir de bonheur, et, appuyant ses mains sur la tête de l'autre, l'encouragea à continuer tandis que ses cris de plaisir atteignait peu à peu 85,6 Décibels selon le capitaine du navire, un jeune aveugle qui appréciait grandement la serveuse, notamment en compagnie d'un bon fauteuil Henri IV.
En toute logique, le bateau atteignit à 9h47 le septième ciel. Et Cubitus en personne vint les accueillir.
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MessageSujet: Re: Les zoulipos du fofo!!!   Les zoulipos du fofo!!! EmptyLun 27 Aoû - 11:18

BIP... BIP... BIP...
Silencieusement la station spatiale suit son paisible trajet orbital.
- Position ?
- 13,5°Y 56,67X
- Pression ?
- 1,004 Bar dans cette cabine
- Je m'en doute.
- ?
- Tu veux une pression ?
- Ah oui, je veux bien !
Camille tend une 1664 à son petit ami.
- Excuse moi, j'ai cru que... enfin tu vois.
- Non justement, je ne vois pas.
Nassim, confus de sa gaffe feint de se remettre au travail.
- RrrRRRRrrrrr ZZZZZzzzzZZZZ
- ...
- NASS POUR LA 12eme FOIS, REVEILLE SVETLANA.
- Pourquoi moi ?
- Qui d'autre ?
- ...
Nassim réveille tout doucement la jolie blonde assise à une 10aine de centimètres de lui.
- JE RÊVE OU TU LUI TOUCHE LES SEINS ?
Svetlana se réveille en sursaut :
- 95 C !
- PARDON ?!!
Svetlana reprend ses esprits.
- Je ai fait... Elle observe Nassim ...oune rêve étrrrrange.
L'échange de regard a troublé Nassim... il embrasse tendrement Camille qui n'a rien vu avant de sortir de la cabine 23, puis va prendre l'air dans l'espace en prétextant un coup de fil.
Svetlana l'aperçoit fumer une cigarette au milieu de 100aines d'étoiles, à travers le hublot.
- Svet, j'crois que Nass a plus envie de moi.
Svetlana se tait 1 minute, puis répond :
- Et toi ?
- Je sais pas.
Svetlana rougis et regarde attentivement Camille.
Elle ferme la cabine à clé, les stores des 7 hublots puis ôte sa combinaison.
- Tu fais quoi ?
- Oune petite sourrrrprrise
- Comment ç...
Camille sent 2 énormes seins sur son visage, comprend aussitôt et se recule rapidement.
- BAAAAH ! SVET !!
- Camille...
- SVET ! JE TE L'AI DIT 30 FOIS UNE 31 EME SUFFIRA ?
- Camille je sais...
- JE SUIS HOMOSEXUEL, SVET. TIENS REGARDE : NASSIIIM !!
Svetlana confuse de son nouvel échec face à l'homme de ses rêves se réhabille pendant que Nassim accourt.
- Mon Camille ?
- JE T'AIME.
Camille sodomise violemment le pauvre Nassim.

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